15 janvier 2017

Passer la frontière du Cambodge au Laos, easy ! ou pas…

Nous quittons Banlung et donc le Cambodge pour le Laos et les 4000 îles. Une fois de plus, nous devons traverser une frontière terrestre. Les échos ne sont pas encourageants mais depuis Poi Pet on se sent invincibles !

Nous passons par notre guesthouse pour réserver un bus qui nous fera passer la frontière du Laos et nous déposera à Nagasan, ville portuaire permettant d’accéder aux fameuses 4000 îles  (si tout se passe bien…). Nous préférons les bus aux mini-van qui s’avèrent toujours être des plans galère… Mais impossible d’y échapper depuis Banlung. Nous signons donc pour un minivan à destination de Stung Treng, nous prendrons ensuite un bus pour Nagasang. Départ à 8h30, + 1heure de ramassage (pire que le bus scolaire !), notre chauffeur semble soucieux, il manque des places. Pas de souci : un arrêt de 20 minutes, le temps de couper deux planches de bois qu’on intercale entre les siège et on est au complet. Nous finissons entassés à 21 avec des sceaux de peintures sous les pieds pour van qui compte 16 places.On vous a déjà dit que les mini van c’étaient pas notre truc ?

Nous arrivons à la gare routière de Stung Treng à 11h, nous sommes impatients de monter dans le bus. Mais on nous annonce que ce dernier est complet… Nous attendons et prenons notre mal en patience. Largués sur le bord d’une route sur deux chaises en plastiques on n’a pas vraiment d’autre solution… 13h15 le mini-van pour les 4000 iles fait son apparition, 1h30 nous nous arrêtons à la frontière.

Dernière ligne droite, obtenir les précieux visas. Encore une fois il est différent de celui annoncé sur le site de l’ambassade : les douaniers en profitent toujours pour s’en mettre dans les poches. Corruption bonjour ! Nous payons 2$ pour le tampon de sortie du Cambodge + 30$ de Visa + 1$ pour le douanier + 2$ pour le tampon laotien. Nous tentons de contester afin de ne régler que les 30$ officiels mais rien n’y fait. D’autant plus que le reste du groupe attend et que le van peut repartir sans nous.

Légèrement agacés, nous grimpons dans notre premier van laotien, dans 30 minutes nous arriverons à destination. Les laotiens, tout comme les cambodgiens sont des fins joueurs de Tetris. Nous sommes 15 pour 10 places : Justine finit sur les genoux de Maxime et idem pour nos voisins. C’est dans une ambiance détendue  » à quoi bon ?  » et de franche camaraderie  » Tous dans la même galère  » que nous arrivons à bon port. Nous essayons de la jouer filou sur notre ticket de bus est écrit Nagasang, nous cochons la case 4000 îles au cas où et suspens… ça passe ! Nous avons notre revanche (notre première escroquerie).

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