Phnom Penh, la petite capitale

Partis de Battambang le matin à 7h nous arrivons à Phnom Penh vers 14h. Nous vous conseillons la compagnie Sorya transport ou bien 128 (6€) : le bus vous dépose en plein cœur de Phnom Penh à 10 minutes à pied de la rue dite des backpackers.

Au bout de quelques minutes, une cambodgienne nous interpelle « Rangez vos téléphones et marchez sur le trottoir avec vos sacs, la ville n’est pas sûre ». Nous échangeons tous les deux des regards inquiets et nous dépêchons de rejoindre notre auberge. L’entrée est accueillante mais la chambre sommaire : ambiance prison et sanitaires collectifs rudimentaires. Après une petite balade dans ville à la découverte des différents marchés et du bord du Mékong nous rentrons nous coucher, perplexes. La ville ne nous inspire pas. Elle semble dénuée de charme et ses habitants n’y sont pas très accueillants. Oui je sais, on est dur.

Le lendemain c’est l’estomac bien accroché que nous décidons de visiter le S21

Tuol Sleng ou S-21 est la plus connue des 190 prisons que la police politique de la dictature khmère rouge avait installées à travers le Cambodge durant les années 1970. Depuis janvier 1980 c’est un musée portant sur le génocide khmer. Moins de 200 survivants potentiels ont pu être identifiés parmi les quelques 14 000 personnes qui ont été détenues.
Le lieu est chargé d’histoire et permet de partager la souffrance des cambodgiens. Plus qu’un devoir de mémoire, c’est l’occasion de comprendre ce pays et ses habitants qui ont tant souffert il y a peine 40 ans de cela. La visite coûte 6$ et dure 2h en prenant son temps, l’audioguide est vraiment très bien fait.

Plusieurs fois durant notre séjour nous sommes mis en garde contre les vols à la tire dans la capitale. Par chance nous ne l’avons pas constaté. Nous ne restons pas une nuit de plus et prenons nos billets pour Kratie (8$ via la compagnie Sorya), départ le lendemain matin.

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